Le samedi qui précède le début de la Semaine sainte, environ deux mille migrants et demandeurs d'asile, originaires pour la plupart d'Inde et du Sri Lanka, ont pris part à la procession du dimanche des Rameaux, au départ du sanctuaire de Bethphagé, sur le mont des Oliviers. PÈRE NICODEMUS SCHNABEL, osb Vicaire patriarcal pour les migrants et les demandeurs d'asile « Ces gens doivent travailler le dimanche des Rameaux, le dimanche est un jour de travail pour eux. Ils célèbrent donc le dimanche des Rameaux le samedi. » La célébration a débuté par une prière sur la place du sanctuaire de Bethphagé. Le vicaire patriarcal latin pour les migrants et les demandeurs d'asile, le père Nicodémus Schnabel, saluant tous les célébrants et les personnes présentes, a voulu souligner que « même au milieu des circonstances difficiles que nous vivons ces jours-ci, nous sommes ici aujourd'hui pour annoncer, avec notre procession, que le Christ est notre Sauveur et notre Roi. » Sur les traces de Jésus, se souvenant de son entrée triomphale à Jérusalem, les fidèles ont dansé et chanté avec des branches de palmier : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ». ROSHIN Inde « Nous demandons la bénédiction du Christ sur cette Terre Sainte. Je suis fier en tant que chrétien de dire que j'aime Jésus. » SHANTY Inde « Jésus est avec nous pour toujours, il est le Roi. » La procession s'est terminée par la célébration de trois messes en différentes langues : à Dominus Flevit en anglais pour la communauté cinghalaise, en langue Konkani à la Basilique de Gethsémani et en langue Malayalam à la grotte de l'arrestation. Les migrants et les demandeurs d'asile travaillent principalement dans le domaine des services communautaires et sont assistés par le Vicariat dans tous les domaines, de la pastorale à la formation jusqu’aux sacrements. Ils font partie intégrante de l'Église de Terre Sainte. PÈRE NICODEMUS SCHNABEL, osb Vicaire patriarcal pour les migrants et les demandeurs d'asile « Ces personnes sont, si j'ose dire, comme des "esclaves modernes" qui font face à de nombreuses difficultés, mais qui ont la joie et la force de leur foi. Je suis toujours tellement étonné par tout cela que je pense que ces personnes sont plus proches de Dieu que moi qui suis moine et prêtre ! »