Ceci est le chemin de douleur que, selon la tradition de l’Église, Jésus a parcouru. Situé dans la Ville Sainte, Jérusalem, le trajet est signalé par des images et les numéros des quatorze stations. La passion que Notre Seigneur a vécue ici est aujourd’hui représentée en images et cadres fixés aux murs des églises catholiques du monde entier. Fr. CARLOS MOLINA, ofm Directeur de la Casa Nova – Nazareth « La tradition orale de Jérusalem rapporte que dans un premier temps, ce fut la Vierge Marie qui visita les lieux où son fils avait souffert, et rapporte surtout les visites des premiers chrétiens en ces lieux. La pèlerine Égérie – ou Eterea, selon la façon dont on veut prononcer son nom – parle du Saint-Sépulcre et de sa visite, passant par le lieu dans lequel le Seigneur a souffert la passion et les douleurs. Ainsi, nous arrivons à une date plus précise à laquelle la Via Dolorosa est née. » Pendant un temps de Carême marqué par l’irruption du Coronavirus, nous pouvons unir les douleurs de l’humanité aux douleurs du Christ. Fr. CARLOS MOLINA, ofm Directeur de la Casa Nova – Nazareth « Comment affronter cette douleur, comment affronter cette passion ? En acceptant ce que nous vivons, en reconnaissant nos erreurs, en demandant pardon, en faisant des prières de réparation pour tout ce que nous avons commis. La conversion est un nouveau commencement, en regardant Jésus crucifié et ressuscité comme un homme nouveau. » Sur son parcours douloureux, Jésus a trouvé de l’aide : le Cyrénéen qui porta la croix avec lui, Véronique qui essuya son visage, les femmes de Jérusalem qui pleurent en le voyant passer et, naturellement, sa mère Marie. Fr. CARLOS MOLINA, ofm Directeur de la Casa Nova – Nazareth « Méditons sur ce que nous vivons ; sur cette pandémie du coronavirus qui est en train de flageller le monde, les êtres humains et les gens. Nous voulons méditer aujourd’hui la Via Dolorosa devant cette souffrance, cette douleur, devant la perte de ceux que nous aimons et devant ce fléau mondial qu’est la pandémie. » À la douzième station, nous contemplons la mort de Jésus ; mais, si là, sur le Calvaire, où se trouve la basilique du Saint-Sépulcre, le Christ termina son chemin de croix, le troisième jour il ressuscita, porteur d’une solide espérance. Fr. CARLOS MOLINA, ofm Directeur de la Casa Nova – Nazareth « La résurrection de Jésus nous invite, devant cette douleur, à vivre, vivre, vivre, c’est-à-dire aimer Dieu, faire la charité, vivre pour pardonner et se donner, pour aimer et pour la vie au service de l’homme. »