En route vers Bethléem avec les personnages de la crèche : les bergers
2023-11-28 12:44:15
Fr. ENRICO MAIORANO, ofm cap
« Le mot d'ordre de ce premier dimanche est "veillez". »
Fr. ENRICO MAIORANO, ofm cap
« Jésus, en référence à la fin du monde, invite Ses disciples à faire exactement ça : à "veiller".
Et pour expliquer ce que cela signifie, Il raconte une petite parabole. Il explique que c'est comme un homme, un maître de maison qui quitte sa maison et qui confie sa demeure à ses serviteurs. Parmi eux, il y a le portier, qui a pour tâche de veiller. On lui dit : "veille, veille attentivement" !
Où est le défi ici ? Il réside dans le fait qu’aucun des serviteurs ne sait exactement quand le maître reviendra... le soir, à minuit ? Le matin, ou en fin de journée ?
C'est pourquoi il faut chaque jour prévoir le retour du maître... »
Fr. ENRICO MAIORANO, ofm cap
« Et c’est d’autant plus vrai pour le portier. Le contraste réside ici entre deux mots : "veiller" et "dormir". Entre celui qui roupille, qui vit sa vie les yeux fermés, et celui qui veille, qui est attentif pour que, lorsque le maître reviendra, il soit prêt pour lui, il soit prêt et ne laisse pas échapper un tel moment. »
Fr. ENRICO MAIORANO, ofm cap
« Car le risque est précisément celui de laisser passer le bon moment. Il nous faut donc rester les yeux ouverts, vivre vivant.
Le Seigneur vient à l'improviste. Et Il vient toujours. Dans les moments d'obscurité comme dans les moments de lumière.
Rappelons-nous les bergers lors de la nuit de Noël. Le soleil était couché : ils auraient dû dormir. Pourquoi étaient-ils éveillés ? Ils étaient éveillés parce qu'ils accomplissaient avec diligence leur travail : celui de veiller sur leur troupeau. »
Fr. ENRICO MAIORANO, ofm cap
« Il est nécessaire de ne pas perdre espoir. On peut choisir de ne plus attendre, de vivre en cynique et en désabusé. Mais on peut aussi choisir la voie de l'espoir, celle de celui qui attend, celle de celui qui sait voir des fleurs même dans la boue, non pas parce que les fleurs sont déjà là, mais parce qu'il sait qu'elles finiront par y pousser. »
IMAD HAFITH RISHMAWI
Artisan de Bethléem
« J'ai commencé à travailler le bois pour Jiries Mufarreh. À force de l’observer, j'ai progressivement appris le métier et j’ai perfectionné mes méthodes de nettoyage, de sciage et de sculptage. Plus tard, je me suis installé à mon compte.
Aujourd’hui, nous devons préserver ce patrimoine et l'enseigner aux nouvelles générations. Personne ne veut apprendre ce métier car personne ne pense que c'est rentable.
Pourtant, les touristes qui viennent ici achètent nos produits et les ramènent chez eux. C'est un moyen de subsistance important pour les villes de Bethléem, Beit Sahour et Beit Jala.
Sans la transformation du bois d'olivier, le tourisme aurait peut-être cessé d'exister dans notre région !
La situation actuelle est difficile. Ceux qui peuvent travailler le font, mais beaucoup sont malheureusement au chômage ou se sont fait licencier. »
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