Du dimanche 23 au mercredi 26 septembre, la Custodie de Terre Sainte a accueilli la troisième rencontre du Comité scientifique du Terra Sancta Museum. Une session qui a débuté par la découverte du patrimoine artistique de Bethléem, un patrimoine chrétien qui sera valorisé dans le futur musée. GEORGE AL’ AMA Consultant du Comité Scientifique et expert en art de la nacre L’histoire de la production de nacre à Béthléem remonte à au moins 500 ans. Avoir une salle du futur musée dédié à cet artisanat est essentiel pour moi, cela met la lumière sur la véritable relation entre les locaux et la Custodie. Les assemblées plénières du Comité permettaient ensuite de présenter les avancées de la muséographie et le diagnostic architectural des espaces du musée. JÉRÔME DUMOUX Muséographe de la section historique du Terra Sancta Museum Nous en sommes à la charnière entre la première phase qui est celle de l’avant-projet de scénographie et la phase du projet lui-même dans lequel nous allons vraiment rentrer dans le détail de chaque élément constitutif des vitrines, des éclairages, de la conservation des œuvres Une large réflexion a été menée sur les deux parcours de visite qui seront proposés dans cette nouvelle et dernière section du Terra Sancta Museum. Thomas GAEHTGENS Directeur général du Getty Research Institute de Los Angeles Je crois que cette section rencontrera un très grand succès auprès du public…Par l’itinéraire qui a été conçu et qui est vraiment très précis et très convaincant racontant l’histoire des objets, un itinéraire qui s’adresse aussi à un public très divers, les catholiques mais également les protestants, les orthodoxes, les juifs, les musulmans Des sessions de travail thématiques étaient aussi au programme du Comité avec la publication prochaine de catalogues – la paramentique, la nacre, l’orfévrerie – des catalogues qui offriront une véritable immersion au cœur des collections du Terra Sancta Museum. JOSÉ MANUEL CRUZ VALDOVINOS Professeur d’histoire de l’art, Université Complutense de Madrid L’orfèvrerie tiendra une large place dans le futur musée. C’est précisément la raison de mon humble présence ici, j’ai étudié l’orfèvrerie pendant plus de cinquante années et j’enseigne encore à l’Université de Madrid. Il y a aussi d’autres spécialistes comme Paulus Rainer, conservateur au Kunstkammer de Vienne qui étudiera les pièces d’Europe centrale : Allemagne, Autriche, Hongrie… En clôture de cette session de travail, le Comité a pu découvrir la section archéologique du Terra Sancta Museum, une section qui a été inaugurée en juin dernier. JACQUES CHARLES – GAFFIOT Historien de l’art On voit des objets absolument inconnus qui ont une qualité archéolgique et esthétique exceptionnelle et on a l’impression de redécouvrir un endroit….Les prochaines étapes du musée puisque nous avons terminé le choix des objects qui seront présentés, c’est maintenant réfléchir d’une manière très précise sur la muséographie en s’insipirant de ce qui a été fait ici pour donner aux visiteurs l’idée d’une continuité, c’est absolument indispensable. Pour date d’ouverture, nous avons choisi une date symbolique, nous aimerions que ce soit pour la Saint-François 2020 soit le 4 octobre 2020. Read More