"Plus fort que la mort est l'amour"

2021-03-29 12:50:49
« Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. » (Mc 16,6). Cette annonce, faite par l'ange ici, au Sépulcre, le matin de Pâques, est une telle surprise qu'elle paraît incroyable même à ceux qui ont connu et suivi Jésus de très près. C'est incroyable pour Marie-Madeleine, qui avait été guérie par Jésus et restaurée par lui à une vie authentique ; Marie-Madeleine qui l'avait aimé de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force. C'est incroyable pour Pierre, qui avait reconnu en lui le Christ, le Fils de Dieu, et qui avait reçu la tâche de confirmer ses frères dans la foi. C’est incroyable pour Jean, le disciple bien-aimé, qui s'était approché du cœur de Jésus, pour pouvoir puiser dans la profondeur de son mystère et de son amour. « Il n'est pas là, il est ressuscité ! », « La mort a été vaincue ! » C'est ce à quoi chacun de nous aspire au plus profond de son cœur, parce que nous sentons et savons que nous sommes faits pour la vie, pour une vie pleine, heureuse et éternelle. C'est le désir de vie que nous portons en nous. Un désir qui, cette année, a été mis à rude épreuve tant de fois et dans le monde entier, lorsque nous avons senti la pandémie nous assaillir comme un ennemi invisible, lorsque des personnes que nous aimons sont tombées malades de ce virus qui nous coupe le souffle et nos forces, lorsque certains de nos proches ont été engloutis par la mort et sont morts dans la solitude. Un désir de vie qui, dans une si grande partie du monde, avait déjà été mis en crise avant la pandémie : par les guerres et les famines, par les crises humanitaires et la crise de l'humanité, par la mondialisation de l'indifférence, par des formes inhumaines d'embargo. Comme les yeux des disciples, les nôtres risquent d'être voilés par la perception que la mort est plus forte que la vie et qu'elle est la fin de tout. Et, bien que nous ayons lu l'Évangile plusieurs fois, nous n'avons peut-être pas encore compris que tout s'accomplit et se renouvelle précisément dans la passion, la mort et la résurrection de Jésus. Et pourtant, ici, devant ce tombeau vide, il faut dire, il faut crier : « La mort a été vaincue ! Parce que Jésus est ressuscité. C'est le lieu où ils l'avaient déposé ». « La mort a été vaincue ! » parce que l'amour est plus fort que la mort. L'amour infini avec lequel Jésus a vécu notre existence humaine, et notre mort même, est plus fort que la mort. Il est capable de reconstruire notre courte vie pour qu'elle devienne éternelle, et de remplir notre chair mortelle de son propre Esprit Saint pour que nous puissions entrer dans sa vie divine. À l'aube de la résurrection de Jésus-Christ notre Seigneur, la mort a été vaincue, pour toujours. Et je n'ai plus besoin d'en savoir plus. Je n'ai plus besoin de voir ni de toucher quoi que ce soit d'autre que ce tombeau vide qui, depuis deux mille ans, témoigne qu'Il est vivant et, depuis deux mille ans, annonce qu'avec Lui, moi aussi, vous aussi, nous serons vivants pour toujours. Joyeuses Pâques. Message de Pâques Fr. Francesco Patton ofm Custode de Terre Sainte
À chaque pas, à chaque battement : saint Nicolas le pèlerin
À chaque pas, à chaque battement : saint Nicolas le pèlerin

Saint Nicolas le Pèlerin est un garçon grec né en 1075, qui a rencontré Jésus à l'âge de huit ans et a reçu de lui la prière du cœur. Il est vénéré comme un saint par les catholiques. En 2023, les Grecs orthodoxes d'Italie l'ont inclus dans leur calendrier liturgique. Véritable saint œcuménique, il a beaucoup à dire aux pèlerins qui viennent aujourd'hui à Jérusalem. Sa vie est racontée dans un livre de Mgr Natale Albino, diplomate du Saint-Siège.